Mame Khalifa Ababacar Sy RTA

Bismillahir rahmanir rahim assalamou aleykoum!chèrs(es) condiciples Tidjanes et fervents(es) diciples de Serigne Ababacar Sy RTA. ce bolg est dedié integralement à cette lumière qui nous guide. Allah soubhanahou wa tahala nous à fait grâce en nous donnant la chance d'être parmis ses diciples. Rendons lui donc grace et prions de mourrir dans la tarikha CHeikhna Ahmed Tidjani RTA et que le jour de la verité on puisse rencontrer ces saints hommes. Amin

vendredi, septembre 14, 2007

Mame Abdoul Aziz Sy DABAKH

Il y a 10 ans disparaissait SERIGNE ABDOUL AZIZ SY Dabbakh (Rta) : La Oumah se souvient d'un plus que sage
On se perd en superlatifs positifs si l'on s'évertue à définir la nature du personnage de Cheikh Al hadj Abdou Aziz Sy A'Dabbakh (Rta), tellement l'homme, a marqué, indéniablement, son temps.C'est parce que c'est en ce jour qu'a été rappelé au Très Haut Cheikh Al hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh (Rta), la date du 14 septembre est, pour l'éternité, inscrite dans les agendas religieux, politique, culturel du Sénégal, voire du monde. En effet, c'est ce jour, en 1997, qu'a été rappelé au Tout-Puissant, El hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh (Rta). L'homme de Dieu, qui est né en 1904, à Tivaouane, a accédé au khalifat de Seydy Cheikh Ahmad At-Tidiani Chérif (Rta), en 1957, à la suite du décès quasi-simultané (moins d'une semaine d'intervalle) de ses frères Cheikh Seydy Aboubacar Sy et El hadj Mouhamadou Mansour Sy (Rta). Aujourd'hui, l'ensemble des musulmans du Sénégal et d'ailleurs, se souviennent de ce personnage qui a fait l'unanimité autour de sa démarche.
Formé à l'école de son illustre ascendant, El hadj Malick Sy (Rta), Serigne Abdou, ou Mame Abdou, était doté de connaissances très solides dans beaucoup de domaines, notamment en lettres, grammaire, droit islamique, sciences, astrologie, relations humains. Mais là où il s'est signalé bien différent des autres, c'est la solidarité, le social, l'amour d'autrui, le patriotisme. Il avait bien compris que la solidarité en Islam commençait par l'aide à son prochain, le partage des connaissances acquises. En la matière, le monde entier a constaté que tout instant passé avec lui était une occasion d'apprentissage des devoirs et obligations religieux, des règles qui guident la vie en société, de patriotisme, les sciences politiques et économiques, etc. Dans chacun de ces domaines, Serigne Abdou excellait si bien qu'il était sollicité partout, y compris dans des pays comme l'Arabie Saoudite, le Maroc, la Mauritanie, les Usa, la France, etc. On se souvient encore du discours mémorable qu'il a prononcé au congrès islamique de La Mecque, en 1965. Au plan économique, El Hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh exploitait plusieurs domaines agricoles. En effet, il avait très tôt compris les enseignements de son père qui avait fait de la culture de la terre et du commerce son métier. Ce qui a valu à Mame Abdou, la médaille agricole à lui décernée en 1955. Par ailleurs, de par sa réputation de poète et de chanteur à la voix d'or, il a dirigé le chœur des disciples durant les nuits de Maouloud, sous la direction de Seydy Aboubacar Sy (Rta), premier khalife de Maodo Malick. Il a d'ailleurs maintenu la dynamique en dirigeant personnellement, aussi bien les séances de Bourde que le Maouloud, jusqu'au dernier Gamou qui a précédé de quelques mois son rappel à Dieu.
Pacifique, humble, courtois, commerce facile
Dans l'entretien et la consolidation des relations entre confréries, voire les relations humaines, El hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh était un modèle. Comme on dit dans un certain jargon : il n'avait pas de frontières. Ou mieux encore : il avait brisé toutes les cloisons étanches ou non, qui pourraient l'éloigner d'un être humain, y compris ses compatriotes d'autres religions. En conséquence, il était aimé par tous ceux qui l'ont connu. On peut retenir sans risque de se tromper que A'Dabbakh faisait l'unanimité. En atteste le choc que son rappel à Dieu a créé en ce jour du 14 septembre 1997. Toute la Nation l'a pleuré, les drapeaux étaient mis en berne au Maroc et de tous les pays du monde des délégations sont venues présenter des condoléances. Ce qui a fait dire à Son Excellence l'ambassadeur El Hadj Moustapha Cissé que : « le monde est secoué par le décès de Serigne Abdou ». El hadj Abdou a fondé, avec les populations des pays arabes, notamment le Maroc et l'Arabie Saoudite, un tissu relationnel très dense, avec un seul objectif : rapprocher les composantes de la Oumah islamique. Il était effacé et discret, bien que son aura eût atteint les limites de l'imaginable. Il s'est toujours considéré, preuve d'une rare modestie, comme un simple disciple parmi ceux de son vénéré père. Par son attachement à l'esprit et à la lettre du Saint-Coran et de la Souna, il fut l'exemple achevé du soldat de la foi et a été l'un des plus grands serviteurs du Prophète Muhammad (Saws).
Ainsi, Serigne Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh (Rta) avait élevé la tolérance au rang de sacerdoce. S'étant toujours préoccupé de la formation religieuse et de l'éducation de base des croyants, Serigne Abdou s'est fait un honneur de contribuer à l'unité et à la concorde entre confréries. En fervent partisan de la paix, il s'est personnellement, toujours, et régulièrement investi pour appeler à l'union des cœurs et des esprits, aux fins de l'instauration d'un climat social serein partout. À cet égard, il est régulièrement monté au créneau pour apaiser les esprits, pour dénoncer certains comportements et injustices, et a toujours appelé à la solidarité, à l'unité, entre autres. Parler de Serigne Abdou, sous quelque angle que ce soit, ne revient qu'à une expression : « C'est un homme de bien ». Il a veillé durant quarante (40) ans sur la Tidianiya et le legs incommensurable de Maodo. A l'occasion de l'anniversaire de cet évènement, des séances de lecture du Saint-Coran, de « Fidaou » (prière de rachat), de prières sur le Sceau de prophètes, etc., auront lieu partout dans le pays.
Al hadj Khaly Tall

SERIGNE ABDOUL AZIZ SY DABAKH10 ans, déjà !(14 Septembre 1997 – 14 Septembre 2007
Les poètes chantent ce dont les hommes rêvent et peut être un jour, grâce à eux, verra t- on se réaliser le vœu de celui qui a dit « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. »
A l’occasion de son rappel à Dieu le 14 Septembre 1997, le Poète-Ecrivain Amadou Moustapha WADE a chanté de façon sublime son maitre, père « Wassila » le vénérable et vénéré Patriarche feu « Abdoul Aziz SY DABAKH Khalife Général des Tidianes »
Lisez : « Avec la mort de Serigne Abdoul (RTA) c’est la disparation de l’un des grands Maitres de l’ordre du Monde. »
Mon père m’a dit : « Chaque jour, de nouvelles faveurs divines descendent sur Serigne Abdou. »
« Nos yeux gagnaient de pouvoir adorer ce qu’il voyait rien que par sa parole. Il nous révélait de beauté. »
Assurément, nous ne sommes pas seuls à aimer, à savourer la beauté, la richesse et la profondeur de la gigantesque œuvre littéraire artistique d’El Hadji Moustapha WADE.
Notre projet de traduction en langue nationale Ouolof de son long poème « Pour Abdoul Aziz SY DABAKH (RTA) » que nous envisageons de confier à feu notre frère et ami Saliou KANDJI, (que Dieu l’accorde la rémission de ses péchés et une place de choix dans l’ILLIYINA ou jardin des Elus), dans le but d’en faire une cassette avec la collaboration des artistes de renom El Hadji Samba Diabaré Samb et El Hadji samba Seck ne sera pas abandonné. Loin s’en faut. Nous le soumettrons dans les plus brefs délais à Hadja Arame Fall Diop linguiste et chercheur à l’IFAN.
Au moment ou le Grand Saint de Tivaouane rejoignait le royaume de l’éternité, des témoignages émouvants lui avaient été rendus au Sénégal et dans la communauté internationale.
Sans reprendre dans les détails, ce florilège d’éloges, qu’il nous suffise de retenir, pour notre propos la vaste érudition du disparu, sa sagesse, son patriotisme légendaire, son humilité, sa vie exemplaire de musulman accompli, les privilèges dont Allah – Exalté soit il – l’a gratifié, le rôle éminent qu’il n’a cesse de jouer, dans la cite, jusqu’à son dernier souffle.
Orphelins, les sénégalais de tous bords, de toutes conditions, de toutes confessions pleurent encore Mame Abdou, dont l’absence cause un vide immense qui se fait cruellement sentir surtout en ce moment ou notre pays en a vraiment besoin pour le message exceptionnel de paix et de concorde qu’il savait tenir, fermement et que le peuple, dans sa totalité, respectait.
(Dieu Soit Satisfait de Lui) les sermons, adresses, causeries se Cheikhe Abdoul Aziz SY font légion.
Il conviendrait de le recenser, en vue de leur publication pour la postérité.C’est le lieu de saluer la création de sa fondation venue à son heure pour perpétuer son œuvre intarissable et pérenniser sa pensée.
Fort heureusement des colloques tires des textes de l’illustre disparu sont souvent organisés afin de mieux faire connaître l’homme, le Savant l’Homme de Dieu.
D’ores et déjà, en prélude au travail scientifique qu’inspirent la vie et l’œuvre de l’ancien Khalife général des Tidianes et auquel et auquel avec foi, détermination et compétence se consacrent des spécialistes, on pourrait lui décerner le Parrainage de l’Institut Islamique de Dakar.
Ce personnage dont s’honore tout l’Umma Islamique, est en vérité, digne d’être le parrain d’un Institut consacré aux recherches sur l’Islam et la formation religieuse.
La Umma, nous n’en doutons pas un seul instant, s’associera à l’événement et ne manquera pas, pour la belle promotion de l’institut de mettre à notre disposition des ressources humaines et matérielles de qualité.
De Statut d’Institut, le Sénégal, pourrait disposer, pourquoi pas, d’une Université Islamique qui accueillerait, à l’instar de celles du Maroc, de l’Algérie, d’Al hazzar etc. les étudiants et étudiantes de la Sous – Région Ouest Africaine.
Rappelons que le vendredi 26 Mars 1964, lors de l’inoubliable et historique cérémonie de l’inauguration de la Grande Mosquée de Dakar qui c’était déroulé en présence du Commandeur des croyants, Sa Majesté le Roi Hassan 2 Roi du Maroc invité personnel du Président de la République du Sénégal Léopold Sédar Senghor, il revenait à Serigne Abdoul Aziz sy Dabakh de diriger la mémorable prière.
C’est le lieu de rappeler, avec joie, que lors de la récente visite officielle du Roi du Maroc Muhamed 6 au Sénégal , c’est le digne khalife de son Auguste père, Serigne Maodo Malick SY qui a, de façon admirable, dans la sage voie tracée par l’immortel Serigne Abdoul Aziz SY DABAKH, rempli cette mission exaltante et redoutable à la totale satisfaction de tous.
Nous avons tous constaté qu’il n’y a pas eu de passage à vide et que l’héritage sérieusement conservé se trouve entre des mains sures, à l’expertise avérée.
Aussi, si le Président de la République, Son Excellence Maitre Abdoulaye WADE, prenait un décret portant Son choix sur feu Serigne Abdoul Aziz SY Dabakh comme Parrain, de l’Institut Islamique de Dakar, ce serait-là, -c’est notre intime conviction – une décision d’équité, d’une haute portée, d’une grande dimension et d’un caractère tout particulier, accueillie avec enthousiasme, par toute la communauté musulmane.
Article publié dans le journal « le messager » du 14 Septembre 2006 N° 848

LE SENEGAL TOUJOURS ORPHELIN
«Les morts ne sont pas mort » ; disait avec une rare pertinence ; l’écrivain dont le talent ne faisait l’ombre d’aucun doute ; nous avons nommé le docteur Birago Diop. En effet sans être dans le secret de Dieu ; l’on peut affirmer avec force conviction ; et sans blasphémer que Moulaye Dabakh Abdoul Aziz SY est encore toujours entre parmi nous.
Digne fils de Seydi Hadji Malick SY (RTA) et de Sokhena Safiétou Niang ; Serigne Abdou Aziz SY qui succéda à Serigne Babacar SY en 1957 à la tête du Khilafat de la Tarikha Tidiane au Sénégal ; était un homme multidimensionnel. C’est cette figure emblématique, cet homme de foi ; pétri d’humanisme ; cet homme a la générosité prodigieuse ; ce véritable homme de Dieu, que le Sénégal et la humma islamique perpétuent le souvenir ; à l’occasion du 10eme anniversaire de son rappel à Dieu. 1997 - 2007. 10 ans déjà !, mais c’est comme si c’est aujourd’hui même que « Maam Abdu » a disparu. Avec sa disparition le Sénégal se considère et est effectivement toujours orphelin. Cela est d’autant plus vrais que l’illustre disparu avait le don rare ; la capacité avérée de désamorcer certaines situations presque carabinées. A chaque fois que notre pays était au bord de l’éclatement ou de l’embrasement « Maam Abdu »se faisait le devoir de monter au créneau ou en première ligne pour faire sauver et sauvegarder l’essentiel. Celui la même qui impressionna ; fortement ; les oulémas de la Mecque ; de Médine ; de Maroc ; et en un mot du monde musulman ; avait « bu » jusqu’ ‘a la dernière goutte ; le saint coran. Très a l’aise dans ses psalmodies ; avec cet accent «envoutant» lorsqu’il déclamait ses discours en arabe, Serigne Abdoul Aziz SY avait très tôt fini de faire la fierté de tous ses compatriotes. Diplomate chevronné, sage incontournable, il n’avait d’ami que la vérité. D’une humilité sans fard, le sage de Diacksao forçait le respect et l’admiration. Océan de savoir, de mesure, de droiture, Dabakh ce visionnaire hors du commun était également un fédérateur hors pairs. Lui qui n’avait aucune frontière vis-à-vis des autres confréries du Sénégal. De Touba à Ndiassane, de Niasséne à Diamalaye, d’Alwar à Thiénaba, de Gaya à la famille Omarienne en passant par les «Badamiers», villa de fonction de l’archevêque de Dakar ; ainsi que chez la famille Ndiéguéne et Cheikhe Abdoul Aziz Aidara, Dabakh était chouchouté. En vérité le saint homme, comme moise dans la montagne accompagné du peuple juif, prêchait partout la bonne parole. Des paroles magnifiant les vertus salvatrices de l’union des cœurs et des esprits, exhortant à la mobisalisation générale en raison des défis multiples et multiformes qui nous interpellent. Comme un berger avec ses troupeaux, Maam Abdu que Dieu avait doté de pouvoirs surnaturels, savait prévenir les dangers qui nous menaçaient.
Ainsi s’évertuait-il à recommander des sacrifices ou offrandes pour que les mauvais sorts puissent être conjures. Et à temps.
Ne s’étant jamais intéressé aux choses matérielles d’ici bas, Serigne Abdoul Aziz SY Dabakh n’avait de comptes bancaires que ses poches. Il donnait, donnait tellement que les gens n’en revenait pas. C’est dire que Dabakh avait le cœur très très large. Mieux, c’était la marmaille qui était son complice. En véritable grand père Maam Abdu tenait particulièrement en la compagnie des enfants. Entre grand père et petit fils vous savez…De surcroit, le vénéré guide pouvait fièrement dire qu’il n’avait pas d’ennemi, qu’il ne connaissait pas d’ennemi.
Tant il a réussi à faire l’unanimité autour de sa si prestigieuse personne. Homme multidimensionnel ayant le sens de juste, du vrai et du beau, Maam Abdou était la chance du Sénégal. Assurément.
Son combat exaltant pour le triomphe de l’islam, de la SUNNA du Prophète Mouhamed (PSL), sa mission sacerdotale dans le sens d’une unité nationale pérenne ainsi que son culte presqu’obstiné de la tolérance entre tous les fils de ce pays, sont restes encore vivaces dans les esprits. C’est cet homme que le Sénégal et la Umma islamique continuaient à pleurer. Et les larmes ne sècheront jamais ; tant il est vrai que Serigne Abdou Aziz SY Malick, chanté par beaucoup de chanteurs sénégalais était une lumière. Une lumière qui certainement continuera, là-bas, dans les jardins du Paradis céleste, à éclairer le Sénégal, dans la voie du développement pour lequel il s’est, du reste, beaucoup impliqué. En vérité, bien qu’il nous ait laissé beaucoup de choses en héritage, Maam Abdou nous manque beaucoup sinon nous manque trop. C’est pourquoi aujourd’hui encore le Sénégal se considérant toujours orphelin, continue à le pleurer. Mais pensons-nous, le meilleur hommage que nous autres sénégalais puissions rendre à cet érudit de haute et belle facture, à ce guide charismatique et exemplaire, c’est de parfaire l’unité, la cohésion et la solidarité nationales. Faute de quoi, nous aurons tous trahi cette «perle rare» que fut Moulay Dabakh Abdoul Aziz SY qui n’a vécu que pour Dieu, le Prophète, Seydina Cheikhe, Seydi hadj Malick et …pour le Sénégal son pays. Un pays qui 10ans après sa disparition continue à le pleurer parce qu’orphelin. Orphelin d’un Serigne Abdoul Aziz SY qui, finalement s’est révélé, véritablement, un patrimoine universel….

source: http://www.fondationdabakh.sn/