Mame Khalifa Ababacar Sy RTA

Bismillahir rahmanir rahim assalamou aleykoum!chèrs(es) condiciples Tidjanes et fervents(es) diciples de Serigne Ababacar Sy RTA. ce bolg est dedié integralement à cette lumière qui nous guide. Allah soubhanahou wa tahala nous à fait grâce en nous donnant la chance d'être parmis ses diciples. Rendons lui donc grace et prions de mourrir dans la tarikha CHeikhna Ahmed Tidjani RTA et que le jour de la verité on puisse rencontrer ces saints hommes. Amin

lundi, août 22, 2011

Brochures

Vous voulez mieux connaitre comment sceller un mariage, comment prier, comment faire le lavage mortuaire, avoir le guide du pèlerin... laissez moi votre adresse mail et vous vous envoie une documentation complète sous forme de brochure

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vendredi, septembre 14, 2007

Mame Abdoul Aziz Sy DABAKH

Il y a 10 ans disparaissait SERIGNE ABDOUL AZIZ SY Dabbakh (Rta) : La Oumah se souvient d'un plus que sage
On se perd en superlatifs positifs si l'on s'évertue à définir la nature du personnage de Cheikh Al hadj Abdou Aziz Sy A'Dabbakh (Rta), tellement l'homme, a marqué, indéniablement, son temps.C'est parce que c'est en ce jour qu'a été rappelé au Très Haut Cheikh Al hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh (Rta), la date du 14 septembre est, pour l'éternité, inscrite dans les agendas religieux, politique, culturel du Sénégal, voire du monde. En effet, c'est ce jour, en 1997, qu'a été rappelé au Tout-Puissant, El hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh (Rta). L'homme de Dieu, qui est né en 1904, à Tivaouane, a accédé au khalifat de Seydy Cheikh Ahmad At-Tidiani Chérif (Rta), en 1957, à la suite du décès quasi-simultané (moins d'une semaine d'intervalle) de ses frères Cheikh Seydy Aboubacar Sy et El hadj Mouhamadou Mansour Sy (Rta). Aujourd'hui, l'ensemble des musulmans du Sénégal et d'ailleurs, se souviennent de ce personnage qui a fait l'unanimité autour de sa démarche.
Formé à l'école de son illustre ascendant, El hadj Malick Sy (Rta), Serigne Abdou, ou Mame Abdou, était doté de connaissances très solides dans beaucoup de domaines, notamment en lettres, grammaire, droit islamique, sciences, astrologie, relations humains. Mais là où il s'est signalé bien différent des autres, c'est la solidarité, le social, l'amour d'autrui, le patriotisme. Il avait bien compris que la solidarité en Islam commençait par l'aide à son prochain, le partage des connaissances acquises. En la matière, le monde entier a constaté que tout instant passé avec lui était une occasion d'apprentissage des devoirs et obligations religieux, des règles qui guident la vie en société, de patriotisme, les sciences politiques et économiques, etc. Dans chacun de ces domaines, Serigne Abdou excellait si bien qu'il était sollicité partout, y compris dans des pays comme l'Arabie Saoudite, le Maroc, la Mauritanie, les Usa, la France, etc. On se souvient encore du discours mémorable qu'il a prononcé au congrès islamique de La Mecque, en 1965. Au plan économique, El Hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh exploitait plusieurs domaines agricoles. En effet, il avait très tôt compris les enseignements de son père qui avait fait de la culture de la terre et du commerce son métier. Ce qui a valu à Mame Abdou, la médaille agricole à lui décernée en 1955. Par ailleurs, de par sa réputation de poète et de chanteur à la voix d'or, il a dirigé le chœur des disciples durant les nuits de Maouloud, sous la direction de Seydy Aboubacar Sy (Rta), premier khalife de Maodo Malick. Il a d'ailleurs maintenu la dynamique en dirigeant personnellement, aussi bien les séances de Bourde que le Maouloud, jusqu'au dernier Gamou qui a précédé de quelques mois son rappel à Dieu.
Pacifique, humble, courtois, commerce facile
Dans l'entretien et la consolidation des relations entre confréries, voire les relations humaines, El hadj Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh était un modèle. Comme on dit dans un certain jargon : il n'avait pas de frontières. Ou mieux encore : il avait brisé toutes les cloisons étanches ou non, qui pourraient l'éloigner d'un être humain, y compris ses compatriotes d'autres religions. En conséquence, il était aimé par tous ceux qui l'ont connu. On peut retenir sans risque de se tromper que A'Dabbakh faisait l'unanimité. En atteste le choc que son rappel à Dieu a créé en ce jour du 14 septembre 1997. Toute la Nation l'a pleuré, les drapeaux étaient mis en berne au Maroc et de tous les pays du monde des délégations sont venues présenter des condoléances. Ce qui a fait dire à Son Excellence l'ambassadeur El Hadj Moustapha Cissé que : « le monde est secoué par le décès de Serigne Abdou ». El hadj Abdou a fondé, avec les populations des pays arabes, notamment le Maroc et l'Arabie Saoudite, un tissu relationnel très dense, avec un seul objectif : rapprocher les composantes de la Oumah islamique. Il était effacé et discret, bien que son aura eût atteint les limites de l'imaginable. Il s'est toujours considéré, preuve d'une rare modestie, comme un simple disciple parmi ceux de son vénéré père. Par son attachement à l'esprit et à la lettre du Saint-Coran et de la Souna, il fut l'exemple achevé du soldat de la foi et a été l'un des plus grands serviteurs du Prophète Muhammad (Saws).
Ainsi, Serigne Abdoul Aziz Sy A'Dabbakh (Rta) avait élevé la tolérance au rang de sacerdoce. S'étant toujours préoccupé de la formation religieuse et de l'éducation de base des croyants, Serigne Abdou s'est fait un honneur de contribuer à l'unité et à la concorde entre confréries. En fervent partisan de la paix, il s'est personnellement, toujours, et régulièrement investi pour appeler à l'union des cœurs et des esprits, aux fins de l'instauration d'un climat social serein partout. À cet égard, il est régulièrement monté au créneau pour apaiser les esprits, pour dénoncer certains comportements et injustices, et a toujours appelé à la solidarité, à l'unité, entre autres. Parler de Serigne Abdou, sous quelque angle que ce soit, ne revient qu'à une expression : « C'est un homme de bien ». Il a veillé durant quarante (40) ans sur la Tidianiya et le legs incommensurable de Maodo. A l'occasion de l'anniversaire de cet évènement, des séances de lecture du Saint-Coran, de « Fidaou » (prière de rachat), de prières sur le Sceau de prophètes, etc., auront lieu partout dans le pays.
Al hadj Khaly Tall

SERIGNE ABDOUL AZIZ SY DABAKH10 ans, déjà !(14 Septembre 1997 – 14 Septembre 2007
Les poètes chantent ce dont les hommes rêvent et peut être un jour, grâce à eux, verra t- on se réaliser le vœu de celui qui a dit « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. »
A l’occasion de son rappel à Dieu le 14 Septembre 1997, le Poète-Ecrivain Amadou Moustapha WADE a chanté de façon sublime son maitre, père « Wassila » le vénérable et vénéré Patriarche feu « Abdoul Aziz SY DABAKH Khalife Général des Tidianes »
Lisez : « Avec la mort de Serigne Abdoul (RTA) c’est la disparation de l’un des grands Maitres de l’ordre du Monde. »
Mon père m’a dit : « Chaque jour, de nouvelles faveurs divines descendent sur Serigne Abdou. »
« Nos yeux gagnaient de pouvoir adorer ce qu’il voyait rien que par sa parole. Il nous révélait de beauté. »
Assurément, nous ne sommes pas seuls à aimer, à savourer la beauté, la richesse et la profondeur de la gigantesque œuvre littéraire artistique d’El Hadji Moustapha WADE.
Notre projet de traduction en langue nationale Ouolof de son long poème « Pour Abdoul Aziz SY DABAKH (RTA) » que nous envisageons de confier à feu notre frère et ami Saliou KANDJI, (que Dieu l’accorde la rémission de ses péchés et une place de choix dans l’ILLIYINA ou jardin des Elus), dans le but d’en faire une cassette avec la collaboration des artistes de renom El Hadji Samba Diabaré Samb et El Hadji samba Seck ne sera pas abandonné. Loin s’en faut. Nous le soumettrons dans les plus brefs délais à Hadja Arame Fall Diop linguiste et chercheur à l’IFAN.
Au moment ou le Grand Saint de Tivaouane rejoignait le royaume de l’éternité, des témoignages émouvants lui avaient été rendus au Sénégal et dans la communauté internationale.
Sans reprendre dans les détails, ce florilège d’éloges, qu’il nous suffise de retenir, pour notre propos la vaste érudition du disparu, sa sagesse, son patriotisme légendaire, son humilité, sa vie exemplaire de musulman accompli, les privilèges dont Allah – Exalté soit il – l’a gratifié, le rôle éminent qu’il n’a cesse de jouer, dans la cite, jusqu’à son dernier souffle.
Orphelins, les sénégalais de tous bords, de toutes conditions, de toutes confessions pleurent encore Mame Abdou, dont l’absence cause un vide immense qui se fait cruellement sentir surtout en ce moment ou notre pays en a vraiment besoin pour le message exceptionnel de paix et de concorde qu’il savait tenir, fermement et que le peuple, dans sa totalité, respectait.
(Dieu Soit Satisfait de Lui) les sermons, adresses, causeries se Cheikhe Abdoul Aziz SY font légion.
Il conviendrait de le recenser, en vue de leur publication pour la postérité.C’est le lieu de saluer la création de sa fondation venue à son heure pour perpétuer son œuvre intarissable et pérenniser sa pensée.
Fort heureusement des colloques tires des textes de l’illustre disparu sont souvent organisés afin de mieux faire connaître l’homme, le Savant l’Homme de Dieu.
D’ores et déjà, en prélude au travail scientifique qu’inspirent la vie et l’œuvre de l’ancien Khalife général des Tidianes et auquel et auquel avec foi, détermination et compétence se consacrent des spécialistes, on pourrait lui décerner le Parrainage de l’Institut Islamique de Dakar.
Ce personnage dont s’honore tout l’Umma Islamique, est en vérité, digne d’être le parrain d’un Institut consacré aux recherches sur l’Islam et la formation religieuse.
La Umma, nous n’en doutons pas un seul instant, s’associera à l’événement et ne manquera pas, pour la belle promotion de l’institut de mettre à notre disposition des ressources humaines et matérielles de qualité.
De Statut d’Institut, le Sénégal, pourrait disposer, pourquoi pas, d’une Université Islamique qui accueillerait, à l’instar de celles du Maroc, de l’Algérie, d’Al hazzar etc. les étudiants et étudiantes de la Sous – Région Ouest Africaine.
Rappelons que le vendredi 26 Mars 1964, lors de l’inoubliable et historique cérémonie de l’inauguration de la Grande Mosquée de Dakar qui c’était déroulé en présence du Commandeur des croyants, Sa Majesté le Roi Hassan 2 Roi du Maroc invité personnel du Président de la République du Sénégal Léopold Sédar Senghor, il revenait à Serigne Abdoul Aziz sy Dabakh de diriger la mémorable prière.
C’est le lieu de rappeler, avec joie, que lors de la récente visite officielle du Roi du Maroc Muhamed 6 au Sénégal , c’est le digne khalife de son Auguste père, Serigne Maodo Malick SY qui a, de façon admirable, dans la sage voie tracée par l’immortel Serigne Abdoul Aziz SY DABAKH, rempli cette mission exaltante et redoutable à la totale satisfaction de tous.
Nous avons tous constaté qu’il n’y a pas eu de passage à vide et que l’héritage sérieusement conservé se trouve entre des mains sures, à l’expertise avérée.
Aussi, si le Président de la République, Son Excellence Maitre Abdoulaye WADE, prenait un décret portant Son choix sur feu Serigne Abdoul Aziz SY Dabakh comme Parrain, de l’Institut Islamique de Dakar, ce serait-là, -c’est notre intime conviction – une décision d’équité, d’une haute portée, d’une grande dimension et d’un caractère tout particulier, accueillie avec enthousiasme, par toute la communauté musulmane.
Article publié dans le journal « le messager » du 14 Septembre 2006 N° 848

LE SENEGAL TOUJOURS ORPHELIN
«Les morts ne sont pas mort » ; disait avec une rare pertinence ; l’écrivain dont le talent ne faisait l’ombre d’aucun doute ; nous avons nommé le docteur Birago Diop. En effet sans être dans le secret de Dieu ; l’on peut affirmer avec force conviction ; et sans blasphémer que Moulaye Dabakh Abdoul Aziz SY est encore toujours entre parmi nous.
Digne fils de Seydi Hadji Malick SY (RTA) et de Sokhena Safiétou Niang ; Serigne Abdou Aziz SY qui succéda à Serigne Babacar SY en 1957 à la tête du Khilafat de la Tarikha Tidiane au Sénégal ; était un homme multidimensionnel. C’est cette figure emblématique, cet homme de foi ; pétri d’humanisme ; cet homme a la générosité prodigieuse ; ce véritable homme de Dieu, que le Sénégal et la humma islamique perpétuent le souvenir ; à l’occasion du 10eme anniversaire de son rappel à Dieu. 1997 - 2007. 10 ans déjà !, mais c’est comme si c’est aujourd’hui même que « Maam Abdu » a disparu. Avec sa disparition le Sénégal se considère et est effectivement toujours orphelin. Cela est d’autant plus vrais que l’illustre disparu avait le don rare ; la capacité avérée de désamorcer certaines situations presque carabinées. A chaque fois que notre pays était au bord de l’éclatement ou de l’embrasement « Maam Abdu »se faisait le devoir de monter au créneau ou en première ligne pour faire sauver et sauvegarder l’essentiel. Celui la même qui impressionna ; fortement ; les oulémas de la Mecque ; de Médine ; de Maroc ; et en un mot du monde musulman ; avait « bu » jusqu’ ‘a la dernière goutte ; le saint coran. Très a l’aise dans ses psalmodies ; avec cet accent «envoutant» lorsqu’il déclamait ses discours en arabe, Serigne Abdoul Aziz SY avait très tôt fini de faire la fierté de tous ses compatriotes. Diplomate chevronné, sage incontournable, il n’avait d’ami que la vérité. D’une humilité sans fard, le sage de Diacksao forçait le respect et l’admiration. Océan de savoir, de mesure, de droiture, Dabakh ce visionnaire hors du commun était également un fédérateur hors pairs. Lui qui n’avait aucune frontière vis-à-vis des autres confréries du Sénégal. De Touba à Ndiassane, de Niasséne à Diamalaye, d’Alwar à Thiénaba, de Gaya à la famille Omarienne en passant par les «Badamiers», villa de fonction de l’archevêque de Dakar ; ainsi que chez la famille Ndiéguéne et Cheikhe Abdoul Aziz Aidara, Dabakh était chouchouté. En vérité le saint homme, comme moise dans la montagne accompagné du peuple juif, prêchait partout la bonne parole. Des paroles magnifiant les vertus salvatrices de l’union des cœurs et des esprits, exhortant à la mobisalisation générale en raison des défis multiples et multiformes qui nous interpellent. Comme un berger avec ses troupeaux, Maam Abdu que Dieu avait doté de pouvoirs surnaturels, savait prévenir les dangers qui nous menaçaient.
Ainsi s’évertuait-il à recommander des sacrifices ou offrandes pour que les mauvais sorts puissent être conjures. Et à temps.
Ne s’étant jamais intéressé aux choses matérielles d’ici bas, Serigne Abdoul Aziz SY Dabakh n’avait de comptes bancaires que ses poches. Il donnait, donnait tellement que les gens n’en revenait pas. C’est dire que Dabakh avait le cœur très très large. Mieux, c’était la marmaille qui était son complice. En véritable grand père Maam Abdu tenait particulièrement en la compagnie des enfants. Entre grand père et petit fils vous savez…De surcroit, le vénéré guide pouvait fièrement dire qu’il n’avait pas d’ennemi, qu’il ne connaissait pas d’ennemi.
Tant il a réussi à faire l’unanimité autour de sa si prestigieuse personne. Homme multidimensionnel ayant le sens de juste, du vrai et du beau, Maam Abdou était la chance du Sénégal. Assurément.
Son combat exaltant pour le triomphe de l’islam, de la SUNNA du Prophète Mouhamed (PSL), sa mission sacerdotale dans le sens d’une unité nationale pérenne ainsi que son culte presqu’obstiné de la tolérance entre tous les fils de ce pays, sont restes encore vivaces dans les esprits. C’est cet homme que le Sénégal et la Umma islamique continuaient à pleurer. Et les larmes ne sècheront jamais ; tant il est vrai que Serigne Abdou Aziz SY Malick, chanté par beaucoup de chanteurs sénégalais était une lumière. Une lumière qui certainement continuera, là-bas, dans les jardins du Paradis céleste, à éclairer le Sénégal, dans la voie du développement pour lequel il s’est, du reste, beaucoup impliqué. En vérité, bien qu’il nous ait laissé beaucoup de choses en héritage, Maam Abdou nous manque beaucoup sinon nous manque trop. C’est pourquoi aujourd’hui encore le Sénégal se considérant toujours orphelin, continue à le pleurer. Mais pensons-nous, le meilleur hommage que nous autres sénégalais puissions rendre à cet érudit de haute et belle facture, à ce guide charismatique et exemplaire, c’est de parfaire l’unité, la cohésion et la solidarité nationales. Faute de quoi, nous aurons tous trahi cette «perle rare» que fut Moulay Dabakh Abdoul Aziz SY qui n’a vécu que pour Dieu, le Prophète, Seydina Cheikhe, Seydi hadj Malick et …pour le Sénégal son pays. Un pays qui 10ans après sa disparition continue à le pleurer parce qu’orphelin. Orphelin d’un Serigne Abdoul Aziz SY qui, finalement s’est révélé, véritablement, un patrimoine universel….

source: http://www.fondationdabakh.sn/

dimanche, février 25, 2007

Citation


"Dépuis ma naissance

j'ai toujours adopté et suivi Allah,

Et le Grand Prophète (P.S.l)

j'ai rempli tous mes devoirs réligieux

sans défaillance aucune,

Vis à vis de mon créateur,

J'ai appris à mes disciples

à connaitre et à suivre l'eternel.

J'ai marché sans trébucher

Sur le Chemin tracé par mon père

Seydi El Hadji Malick Sy

et j'ai respecté toutes les recommandations divines"



Cheikhal Khalifa Ababacar SY,

ref de la citation, Hady SALL, Reveil Islamique spécial Gamou de tivaoune du 04 Decembre 1984.

mardi, mars 21, 2006

prière pour ziar mame cheikhal khalifa

chèrs condiciples, je vous donne en titre de rappelle la formule conseillée pour visité le "rawdou" de cheikhal khalifa:
réciter fatiha , salatoul fatihi puis 1000 fois soubhanalla hii wa bii hamdihi
ne nous oubliez pas dans vos prières!!!
amin

lundi, janvier 30, 2006

bref apperçu sr la vie de mame cheikhal khalifa

L'homme au bonnet carré est né à Saint-Louis en 1885. Mbaye Sy comme l'appelaient affectueusement ses intimes et ses talibés, était le deuxième fils de Seydi El Hadj Malick Sy et de Sokhna Rokhaya Ndiaye. Ayant succédé à son père en 1922, il a toujours défendu, avec énergie et dévouement, trois choses : l'Islam, la Tarikha et les Dahiras. Guidé par sa droiture, il a su, par sa sincérité et sa foi, se forger un destin de meneur d'hommes. ABABACAR SY : LE GARDIEN DE L'ORTHODOXIE Respectueux des lois de Dieu comme de celles des hommes, imbu de culture islamique, "Cheikhal Khalifa" s'inscrivit dans la continuation de l'oeuvre de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif, fondateur de la tarikha tidiania, et de son père Maodo Malick. Modèle formé à bonne école, celle de son père. Armé des plus belles vertus, guide religieux exemplaire, Serigne Babacar Sy a su, avec diplomatie et tact, façonner des croyants à l'image du prophète Mohamed. II leur a appris à faire la distinction entre les belles choses d'ici-bas et la félicité dans l'au- delà. C'est sous son khalifat que les dahiras (cercles de fidèles) dont le premier s'appelait "Dahiratoul kirâm tidianiya", furent créés entre 1920 et 1923. Seydi Ababacar Sy, deuxième fils d'E! Hadj Malick Sy, recueille la succession de son père le jour même du décès de celui-ci : le 27 juin 1922. Bien qu'âgé seulement de 37 ans, son accès au Khalifat. Son autorité est reconnue par tous les Mokhaddam qui voient surtout, en sa personne l'héritier de la Baraka du vénéré El Hadj Malick. Élevé dans un milieu essentiellement religieux, ses études basées sur une foi naturelle et spontanée, en feront un fin lettré, d'esprit ouvert et tolérant, mais aussi un croyant fervent, convaincu du caractère spirituel de sa mission de chef de confrérie islamique. Cependant, malgré ses éminentes qualités morales, la pureté de ses intentions et le prestige qui s'attache à son nom, Ababacar Sy va se trouver aux prises, pendant les trente cinq années de son Khalifat avec les problèmes nouveaux posés par l'évolution accé lérée de la société africaine d'après guerre : conflit religieux avec l'expansion Mouride et l'hérésie Hamalliste; conflit politique avec l'exploitation de la solidarité religieuse par les partis politiques locaux; conflit de générations, enfin, qui s'annonce aujourd'hui par un relâchement des disciplines familiales et sociales traditionnelles au contact de la civilisation, occidentale, d'une part, et des doctrines panislamiques d'autre part. A sa mort, le Khalife Ababacar Sy laissera une confrérie puissante par le nombre de ses adeptes (1.029.577) mais affaiblie sur le plan spirituel ayant perdu de son caractère transcendant et théiste qu'El Hadj Maiick Sy s'était attaché à lui imprimer. Le 25 mars 1957, Ababacar Sy meurt à son domicile de Tivaouane des suites d'une affection chronique à l'âge de 72 ans...
tiré sur tivaoune.fr.st

vendredi, janvier 13, 2006



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jeudi, janvier 12, 2006

les conditions de la tarikha



Introduction : " une voie de grâce "

La tariqa tidjaniya repose à part entière sur les deux sources fondamentales que sont le Coran et la Tradition prophétique. Les conditions (chouroutes) de cette voie spirituelle trouvent ainsi logiquement leurs fondements dans les sources précitées. On en déduit alors que si ces conditions sont respectées, la Tariqa l'est aussi . Le respect ainsi acqui, le disciple pourra en bénéficié pleinement. Il va de soi que chaque disciple se doit de connaître les "chouroutes" ainsi q'un minimum en matière de Coran et de Hadith prophétique qui lui serviront d'appui (dalil).
La Tariqa tidjaniya a d'autres dénominations; Tariqa : Ahmediya, Mohammediya, Ibrahimiya, Hanifiya. Mais de manière particulière, on dit de cette voie qu'elle est illuminée de grâces. En effet, un parallélisme peut-être établi entre Tariqa Tidjaniya en tant que quintessence des voies et l'Islam qui est celle des religions. La Tariqa tidjaniya et l'Islam sont respectivement pour l'ensemble des tourouq et des religions, les parachèvements et les sommités. Pour cela, on affirme que la Tariqa est une tariqa de fadl, la notion de "fadl" n'est pas en contradiction avec le Coran et la Sounna, c'est-à-dire que la possibilité qu'Allah élise ou choisit une partie des gens et leur accorde une grâce toute particulière est tout à fait concevable, ainsi son dépositaire Sidi Cheikh Ahmed Tidjani t est le sceau de la sainteté (par sa qualité) de même que l'envoyé Mohammed r l'était pour la prophétie (par sa qualité) mais également à l'échelle temporelle universelle : C'est-à-dire qu'il clôt l'arrivée de tout autre envoyé ou prophète, ce qui n'est pas le cas de Sidi Cheikh Ahmed Tidjani r. Des références coraniques peuvent être citées en guise d'appui logique, on citera notamment :
" Ô enfants d'Israël ! Rappelez-vous mon bienfait que je vous ai accordé et rappelez-vous que je vous ai préféré à vos contemporains ! "(sourate II,verset 47).
"…Dis : la générosité est certes entre les mains de Dieu et il l'accorde à qui il veut. Dieu est vaste et infiniment sachant. " (sourate III, verset 73)." Il réserve Sa grâce à qui Il veut et Dieu détient la très grande générosité " (verset 74).
Tous ces versets nous montrent bien que la grâce provient d'Allah et dénote alors l'absurdité du refus de l'idée de la grâce qui ne se base sur aucune référence claire. Allah a la possibilité d'élire parmi les vertueux et rapprochés ceux qu' Il veut. Le fait de nier, revient à réduire la puissance d'ALLAH, ce qui est inconcevable. Le fait d'étudier les " chouroutes " de la Tariqa nous permet de constater que les causes du succès dans l'au-delà y sont incontestablement intégrées.
Illustrations et commentaires des conditions d'adhésion à la voie tidjaniya
Les conditions de l'adhésion à la voie spirituelle tidjani sont au nombre de 23, elles doivent être respectées par tout adepte. Vingt et une sont obligatoires et deux très conseillées. Elles constituent dans leur ensemble, un pacte qui permet à tout adepte d'accéder aux garanties spécifiques aux disciples tidjani.
Condition N° 1Condition N° 2Condition N° 3Condition N° 4Condition N° 5Condition N° 6
Condition N° 7Condition N° 8Condition N° 9Condition N° 10Condition N°11 Condition N° 12
Condition N° 13Condition N° 14Condition N° 15Condition N° 16Condition N° 17Condition N° 18
Condition N° 19Condition N° 20Condition N° 21Condition N° 22Condition N° 23
1- Les vingt et une conditions obligatoires
Condition N° 1
Le moqadem qui donne l'affiliation doit être consacré dans sa fonction par le Cheikh fondateur ou par un de ses représentants notoires.
Commentaire : Il faut que le disciple choisisse un mouqadem ayant une très grande crainte d'Allah et qu'il soit affilié à une chaîne authentique qui le lie à Seïdina Cheikh Ahmed Tidjani t à travers des intermédiaires bien connus.(extraits du livre" EL FATH EL RABBANI " mohamed chafi'i tasfaoui)
Condition N°2
Le candidat à la Tariqa Tidjaniya ne doit pas avoir les oraisons des autres maîtres spirituels (il ne lui est pas permis d'avoir une autre voie et d'autre wirds en même temps que celle-ci).
Condition N°3
Interdiction de visiter les saints vivants ou morts, mais obligation d'avoir envers eux la plus grande considération et le plus grand respect.
Commentaire 2 et 3 : extrait du livre " EL FATH EL RABBANI "" Ziyara " signifie " visiter ", " rendre visite à quelqu'un ". Cette première forme de ziyara à pour but d'honorer la personne a qui l'on rend visite et de partager ainsi l'amitié mutuelle telle la visite des frères,la famille et les gens de biens ; …Si elle se limite à cela elle n'est pas interdite par notre Tariqa, bien au contraire, elle est cons illée. Ce qui est interdit, c'est la visite des saints en qui l'on croit et à qui l'on s'attache, ainsi la visite a pour but de tirer profit, bénéficier de cette personne, de son flux, de sa baraka, cette forme de ziyara est interdite. Elle est aussi interdite chez la majorité des soufis car elle est parmi les plus grandes causes de la perturbation du disciple et de son éloignement.
Allah dit :
" Allah n'a pas mis deux cœurs dans une même poitrine. " ( Sourate 33, verset 4)
" Allah expose une parabole. Un homme qui appartient à plusieurs maîtres et un homme qui appartient à un seul maître sont-ils égaux ! Louanges à Allah, la plupart ne savent pas. " (Sourate 39, verset 29)
Ibn 'Arabi t disait : " le Maître spirituel ne pardonne pas à son disciple de l'associer avec un autre. Chaque fois que le maître permet à son disciple de voir un autre que lui, il se crée chez le disciple le doute car il se dit : " Quel est parmi les deux maîtres spirituels, le plus compétant afin que je devienne son disciple " et s'il se dit cela, les cœurs des deux (maîtres) se détachent et il ne tire bénéfice d'aucuns d'eux, car on ne peut tirer profit que si on a la certitude sur notre propre cheikh. Certains maîtres disent que ceux qui suivent une éducation ne cherchent pas à visiter d'autres vertueux que le maître, avant d'arriver au degré du parachèvement, de crainte de voir un prodige ou comportement chez eux qu'il n'a pas vu chez son cheikh afin de ne pas dénigré sa valeur : Ceci est la cause de la coupure du flux qu'il pourrait tirer de son maître spirituel.
Cha'rani t avait dit : " Le disciple face au fait de se regrouper avec d'autres maîtres que son cheikh, se trouve confronté à l'une de ces trois situations :
-soit il dénigre un autre cheikh au profit de son cheikh et là il est perdant.-soit le contraire, il trahit alors le premier pacte et il perd encore.-soit sa conviction ne se modifie pas et dans ce cas on ne voit pas un profit dans cette rencontre.
Le Cheikh Zarrouq t disait : " Ne te détourne pas de ton Cheikh même si tu vois un autre plus savant car tu perdrais la baraka des deux ".C'est pour cela que beaucoup de chouyoukh interdisaient à leur disciple de fréquenter et de visiter d'autres maîtres spirituels. Ainsi on peut conclure, qu'on ne peut pas en vouloir à Seïdina Cheikh t d'interdire à ses compagnons la visite d'autres maîtres en dehors de lui, sauf les compagnons du Prophète r et les prophètes u. Seïdina Cheikh t a dit : " Le Prophète r m'a dit : Quand tes compagnons passent auprès de mes compagnons, qu'ils les visitent, quant aux autres saints, non. " De même, il est interdit au disciple tidjani de prendre un autre wird que le sien car le fait de chercher un autre wird est la marque d'un détournement vers d'autres guides spirituels, ce qui est la cause de sa perte. En conclusion, l'interdiction de visiter les saints qui ne sont pas tidjani n'est pas une sous-estimation ou un mépris vis-à-vis de ces hommes, au contraire, on leur doit un très grand respect. Cependant pour préserver le cheminement du disciple dans le cadre de notre voie spirituelle, il est obligatoire d'éviter tout ce qui peut dévier le cœur du disciple de sa voie et de son Cheikh en accomplissant la visite d'autres saints, ou de prendre leurs oraisons.
Condition N°4
L'accomplissement des cinq prières dans leur temps en groupe si cela est possible et le respect de la Chari'a.
A- L'accomplissement des cinq prières dans leur temps en groupe si cela est possible.
1-D'après le Coran :
Allah dit : " Observez avec assiduité les prières et la prière médiane. " (sourate II, Verset 238) " Accomplissez la prière et acquittez la zakat. " (sourate73, Verset 20)
2-D'après les hadiths :
Ibn Mass'oud ta dit : " J'ai demandé au Messager d'Allah r : " Quelle est l'œuvre la plus aimée de dieu ? " Il r dit : " La prière à ses heures. "Je dis : " Et quoi encore ? " Il r dit : " La piété filiale. "Je dis : " Et quoi encore ? " Il r dit : " Le combat au service d'Allah. " (Boukhari et Muslim)
Selon Ibn Omar t, le Messager d'Allah r a dit : " La prière en commun dépasse en mérite la prière individuelle de vingt et sept degrés. "
Selon Abou Houreira t, un aveugle vint au Prophète r : " O Messager d'Allah, je n'ai personne pour me guider à la Mosquée. " et il lui demanda de l'autoriser à faire ses prières chez lui. Il l'y autorisa, mais quand il revint à la Mosquée il l'appela et lui dit : " Est-ce que tu entends de chez toi l'appel du muezzin ? " _Il dit : " Oui " _Il r lui dit : " Il vaut mieux alors répondre à cet appel. " (Mouslim)
Selon Abou Houreira t, le Messager d'Allah r a dit : " Par celui qui tient mon âme entre Sa main, j'ai failli ordonné qu'on ramasse du bois mort, puis faire annoncer l'heure de la prière pour que le muezzin lance son appel et puis ordonner à quelqu'un de présider la prière à ma place, puis de me détacher des prieurs et d'aller à des gens qui ne viennent pas prier à la Mosquée et brûler sur eux leurs maisons. " (Sahih)
B- Préservation de la Charia' : tirée du livre : " Silah El Tidjaniyine "cheikh Alfa hachim.
Le respect de la Shari'a se concrétise à travers l'accomplissement des obligations et l'éloignement des interdits.
Allah dit : " Que ceux qui contreviennent à ses ordres fassent bien attention qu'il ne soient frappés d'une tentation ou qu'ils ne soient frappés d'un supplice douloureux. "(S24, V63)Allah dit : " Celui qui prend en haute considération les rites d'Allah, cela provient de la piété des cœurs. "(S22, V32)
Le respect de Chari'a revient à respecter le livre d'Allah et la Sounna du Prophète r.
Le Prophète r a dit : " J'ai laissé auprès de vous deux choses, si vous vous y attachez, vous ne serez jamais égarés, le Livre d'Allah et ma Sounna. " (Mouslim)
Le Prophèter a dit aussi : " Je vous ai mis sur une voie nette ne permettant aucune confusion, elle est aussi claire la nuit que le jour. Seul un homme voué à la perdition peut s'en écarter après moi. "
Le prophète Mohammed r a dit : " L'un parmi vous ne deviendra croyant que lorsque ses passions seront en concordance avec ma révélation. " (Rapporté par Boukhari)
Condition N°5
Il faut aimer le Cheikh d'un amour puissant jusqu'à la mort ainsi que son successeur.
Commentaires : (extrait du livre " EL RIMAH ")
Selon Abou Houreira t, le Messager d'Allah r a dit : " Allah Le Très Haut dira le jour de la résurrection. " Où sont ceux qui se sont aimés en Mon Nom ? Aujourd'hui, Je les couvre de Mon ombre, le jour où il n'y a d'autre ombre que la Mienne. " (Mouslim)
Toujours selon lui t, le Messager d'Allah r a dit : " Par celui qui détient mon âme dans Sa main, vous n'entrerez au paradis que lorsque vous croirez en Allah et vous ne croirez vraiment que lorsque vous vous aimerez. Voulez-vous que je vous indique une chose qu'en la faisant vous vous aimerez, saluez-vous les uns les autres ". (Mouslim)
Dans Ibriz il est rapporté que le serviteur n'aura la récompense de la Connaissance que lorsqu'il connaîtra le Maître de l'existence r et il ne connaîtra celui-ci que lorsqu'il connaîtra son maître spirituel, et il ne connaîtra son Cheikh que lorsqu'il considère tous les autres hommes mort à son regard. En conséquence, il ne leur accordera aucune importance ayant prié sur eux la prière mortuaire. Enlève de ton cœur tout ce qui peut t'attirer vers eux.
Condition N°6
La méfiance de la ruse d'Allah
Commentaire : (extrait du livre " EL RIMAH ")
Allah dit : " Ne se méfient-ils pas de la ruse d'Allah, ceux qui ne se méfient pas de la ruse sont les perdants. " (S7, V99)
Seïdina Cheikh r a dit : " Je vous annonce la bonne nouvelle : sachez que toute personne qui perdure dans notre amour et meurt sur cet état sera ressuscité parmi ceux qui seront en sécurité le jour de la résurrection quel que soit son état, et tant qu'il se méfie de la ruse d'Allah. " On a demandé à Cheikh Ahmed Tidjani t la réalité de la ruse, il t a répondu : " C'est le fait de déverser les bienfaits sur le serviteur et les élargir pour lui et le tirer progressivement par cette cause à sa destruction et son anéantissement. "
Allah dit : " Pensent-ils que ce que Nous leur accordons en bien et en enfant soit une avance que Nous nous empressons de leur faire pour l'au-delà, au contraire, ils n'en sont pas conscients. Ceux qui de la crainte de leur Seigneur sont pénétrées, qui croient aux versets de leur Seigneur. " (S23, V55/56/57/58)
Condition N°7
Il ne proférera jamais d'injure et ne manifestera jamais de haine ou d'inimitié à l'adresse du Cheikh.
Illustration :
Allah dit : " Ceux qui font du mal aux croyants et aux croyantes sans qu'ils l'aient mérité se sont chargé d'un péché énorme. " (S33, V58)
Le Prophète a rapporté qu'Allah exalté a dit : " Celui qui fait mal à un de mes walis, Je lui déclare la guerre. " (rapporté par Boukhari)
Condition N°8
L'endurance dans l'accomplissement des oraisons Tidjani jusqu'à la fin de la vie.
Commentaire : Il est obligatoire pour toute personne désirant s'affilier à l'ordre Tidjani de préserver les oraisons propres à cette voie jusqu'à la mort. A défaut de respecter cette condition, le postulant risque un grave désagrément spirituel en abandonnant l'ordre après y avoir était affilié. Cette condition a beaucoup de portées positives, telle la préservation du disciple de la dispersion spirituelle, et la persévérance dans les œuvres de bien.
Allah dit : " Et Nous enchaînâmes avec Jésus, fils de Marie, Nous lui donnâmes l'évangile et plaçâmes dans le cœur de ceux qui l'ont suivi une compassion, une miséricorde et une vie monacale de leur propre invention que Nous ne leur avons jamais prescrite. Ils cherchaient seulement par-là à obtenir la satisfaction entière d'Allah. Ils n'ont pas suffisamment respecté par la suite cette règle. " ( Sourate 57, verset 27)
L'Imam Chatibi dans son livre " MOUWAFAKAT " a expliqué ce verset en disant : " On rapporte au sujet de la parole d'Allah Le très-haut : " Ils n'ont pas suffisamment respectés par la suite cette règle. " que les chrétiens ont entrepris une vie monacale sans se conformer à ses exigences, cette non-conformité est le délaissement de ce genre de vie après son adoption. En vertu de cela, on peut bâtir la prescription à laquelle les soufis se réfèrent et qui consiste à accomplir des oraisons à des moments particuliers de la journée ainsi que l'obligation commune à tous de les préservés. En conséquence, toute personne responsable qui désire adopter une action non obligatoire initialement, il est de son devoir de ne pas succomber facilement à l'aisance de la tache au début et d'envisager la difficulté d'une telle entreprise sur le long terme. Puis, il peut s'interroger sur sa capacité d'être fidèle à son vœux tout au long de sa vie ou pas "(extrait du livre " MOUWAFAKAT " tome II)
Allah a dit : " Ne soyez pas comme celle qui a défait sa quenouille (pour la réduire en laine) après l'avoir fortement filée et ce en trahissant vos serments. " (S16,V92)
Quant au hadith :
Nous citons celui de 'Aïcha t : " Pour le messager de dieu, la meilleure façon de pratiquer la religion sont les œuvres que l'on fait avec persévérance ".
Selon AbdAllah Ibn Amr Ibn As t, le Messager d'Allah r a dit : " Ô AbdAllah ! Ne sois pas comme un tel qui veillait ses nuits (en lecture du Coran et prière) puis a abandonné cette pratique ! " (Rapporté par Muslim)
Condition N°9 et 10
La nécessité de croire et de s'abstenir de toute critique.
Commentaire : (Adapté d'après " SILAH EL TIDJANIYINE ")
ALLAH (sb) dit au sujet de son Prophète r : " Il croit en Allah et aux croyants ". C'est à dire que le Prophète r accepte les dires des croyants et les certifie.Allah a dit : " Ô vous qui avez cru ! Evitez de trop conjecturez (sur autrui) car une partie des conjectures est péché. " (Sourate 49, verset 12)Zoujaj a commenté ce verset en disant : " C'est le fait de penser du mal concernant les gens du bien. " Donc les conjectures sont illicites elles conduisent au châtiment. On rapporte que Omar Ibn Khattab t a dit : " Ne prends pas mal les propos de ton frère tant qu'ils ont une interprétation positive. "
Cha'rani a dit : " Nous avons fait la promesse de ne point démentir les propos des vertueux si ils nous informent, à leur sujet, une chose qui dépasse nos raisons, du moment qu'elle n'est pas en contradiction avec les textes révélés. Car le but de chacun d'entre eux est de nous informer d'avantage au sujet de la puissance divine…Or certainement Allah est capable de tout accomplir.
Leçon : Dans le chemin vers Allah, les obstacles, les difficultés et les ruses sont multiples. Il est donc inconcevable de cheminer sans méthode ou sans guide, d'où la nécessité de trouver la personne ayant la science particulière pour cheminer vers Allah. Les conditions de base sont les suivantes :
-Demander l'autorisation d'emprunter ce cheminement (IDHN).-Le novice doit s'armer de patience.-Le novice doit s'armer d'obéissance. (ne pas critiquer le cheminement de cet homme d'Allah, et ce, malgré notre incompréhension au début du chemin, Al Khidr demanda à Moussa ude ne pas l'interroger malgré son ignorance.)
Conclusion : La croyance et le suivi de l'homme d'Allah, en l'occurrence, de celle du Cheikh fondateur, ici, Ahmed Tidjani (RA), pour cela on doit s'armer de la certitude sur la légitimité du cheminement spirituel qu'il nous propose. " Si Allah veut, tu me trouveras patient et je ne désobéirais à aucun de tes ordres ", dit Moussa u. (S18, V69)
Condition N°11
Aucune personne non-affiliée ne doit réciter les oraisons sans aucune autorisation spéciale d'un Mouqadem ou Chouyoukh Tidjani.
Commentaire (extrait du livre RIMAH) : Le disciple doit avoir l'autorisation authentique pour accomplir le dikhr. Les soufis considèrent que l'affiliation spirituelle de la part du Cheikh est indispensable pour que le cheminement du disciple aboutisse.Sidi Cheikh Ahmed Tidjani (RA) a dit : " j'ai demandé au Prophète r : " cette grâce particulière aux tidjanis est-elle valable aussi bien pour celui qui a eu les oraisons directement de moi, que pour celui qui les a eu par un intermédiaire ? " Il r a répondu : " Toute personne qui a pris l'autorisation d'un intermédiaire que tu as autorisé est semblable à celui qui l'a pris directement de toi, je le garantis. "
Condition N°12
Se regrouper pour la récitation de la Wadhifa et chaque vendredi soir (après la prière du 'Asr) à la réunion solennelle pour réciter le Tahlil.
Commentaire : La Wadhifa et le Tahlil sont essentiellement des oraisons accomplis en groupe qui favorisent incontestablement l'évolution spirituelle du disciple.Allah dit : " Résigne-toi à la compagnie de ceux qui évoquent leur Seigneur au début du jour et à sa fin dans l'espoir de voir un jour Son visage . "(sourate 18,verset 28)
Le Messager d'Allah r a dit : " Aussitôt que les gens s'assoient pour évoquer Allah, les anges les entourent, la Miséricorde d'Allah les recouvre et la sérénité descend sur eux et Allah les évoque parmi qui ceux qui sont auprès de lui. " (Mouslim)
Condition N°13
Il ne faut jamais réciter JAWHARATOU EL KAMEL sans les ablutions rituelles et les conditions nécessaires.
Commentaire :Jawharatou El Kamel (la perle de la perfection) est une prière sur le Prophète r particulière qui nécessite :
1-La pureté :-Du corps-Des vêtements-De l'endroit
2-L'ablution à l'eau 3-S'asseoir lors de la récitation de Jawharatou El Kamel.4-Le lieu doit être assez large pour contenir six personnes.Si toute ces conditions ou seulement une ne sont pas réunis on doit alors remplacer " DJAWHARATOU EL KAMEL " par la récitation de vingt Salat Fatihi.
Condition N°14
Ne jamais rompre ses liens avec qui que ce soit et surtout avec les co-disciples.
Commentaire :
Le Prophète r a interdit de rompre avec son frère en Islam pour une durée supérieur à trois jours. Une fois cette période dépassée, le croyant doit au moins adresser le Salam à son frère sinon il déclenchera la colère d'ALLAH sur lui.
Allah dit : " Les croyants ne sont que des frères. Ramenez la paix entre vos deux frères. " (sourate 49,verset 10)
" Ne vous entraidez pas à commettre le péché et l'agression. " (Sourate 5, verset 2)
Selon Anas t, le messager d'Allah r a dit : " Ne rompez pas les liens d'amitié qui vous unissent, ne vous tournez pas le dos, ne vous haïssez pas, ne vous enviez pas les uns et autres et soyez frères ô ! esclaves d'Allah, il n'est pas permis à un musulman de fuir son frère plus de trois jours consécutifs. " (Sahih)
Selon Abou Ayoub t, le Messager d'Allah r a dit : " ils n'est pas permis à un musulman de fuir son frère plus de trois nuit consécutifs, ainsi ils se rencontrent et chacun d'eux tournent le dos à l'autre, le meilleur des deux est celui qui salue le premier. "
Selon Abou Horeira t, le messager d'Allah r a dit : " Les œuvres sont exposés tous les lundis et tous les jeudis. Allah absout alors tout homme qui n'associe rien à Allah sauf quelqu'un ayant une animosité contre son frère. Allah dit dans ce cas : " Reportez l'absolution de ceux-là jusqu'à ce qu'ils se reconcilient. " (Mouslim)
Condition N°15
Il faut éviter toute négligence dans la pratique des oraisons, tel le fait de les accomplir hors de leur temps légal sans une excuse valable (ou quelque chose de ce genre).
Commentaire :
Allah dit : " Et parachevez les choses ! Car Allah aime certainement les perfectionnistes. " (Sourate 2, verset 195)Le prophète r a dit : " Certainement, Allah a prescrit la perfection en toute chose. "
Condition N°16
Il ne faut pas donner aux autres la permission de réciter les oraisons Tidjani sans avoir l'autorisation authentique autorisant cet acte.
Illustration :
Le Prophète r a dit : " Celui qui s'attribue un droit (une qualité) sans qu'on ne le lui a conféré est semblable à celui qui est revêtu d'un habit trompeur. "
Sidi Ahmed Tidjani r rapporte que les gens du dévoilement ont annoncé plusieurs situations. Celui qui en fait une, sans se repentir avant son décès, encourra une mauvaise fin, parmi elles, la prétention d'être un wali ou un Cheikh.
Condition N°17
Respecter toutes les personnes affiliées au Cheikh r et surtout les grands dignitaires de cette voie.
Illustration :
Allah dit : " Ceux qui font du mal aux croyants et aux croyantes sans qu'ils l'aient mérité se sont chargé d'un péché énorme. "(sourate 33,verset 58)
Le Prophète t rapporte : Allah dit : " Celui qui prend pour ennemis un de mes alliés (Wali) je lui déclare la guerre. "
Cheikh Ahmed Tidajni t dit : " Celui qui porte atteinte à nos compagnons, Allah l'exclut de sa Présence et Lui reprend tout ce qu'Il lui a donné. "(cheikh OMAR FOUTIYOU TALL)Condition N°18 et 19
- La propreté du corps et des habits si possible
- La propreté du lieu.
Illustration :
Allah dit : " Et tes vêtements purifie-les. " (S74,V5) " Allah aime les repentants et ceux qui se purifient. "(S2, V222)
Le prophète r dit : "La propreté vaut la moitié de la foi. "
Condition N°20
Il faut s'asseoir vers la Qibla pendant la récitation des oraisons sauf en cas d'exception prévus, tel le voyage (même s'il est proche), l'assise en groupe.
Commentaire : S'asseoir pendant la récitation des oraisons avec bien-séance et concentration, les mains sur les cuisses, tête baissée, les yeux rivés vers le bas, en posture de prière ou jambes croisées, figure parmi les conditions du parachèvement du Dikhr.Celles-ci, sont d'une grande importance puisque les compagnons de Seïdina Ahmed Tidjani t insistaient beaucoup sur leur application.( d'après le livre " EL FATH EL RABBANI ")
Condition N°21
Ne jamais interrompre la récitation pour d'autres paroles sauf en cas de force majeure.
Commentaires :(D'après le livre " FATH RABBANI ") Il est indispensable de ne pas interrompre la récitation des oraisons pour d'autres paroles (sauf pour une nécessité,ou pour répondre au Cheikh, aux parents, à l'époux) car à ce moment l'évocateur adresse la parole à Allah Le Très-haut. Donc, il est insensé d'interrompre son entretien avec son Seigneur en vu d'une autre personne.
Allah dit : " Dis : " Ce qui est auprès d'Allah est bien meilleur que le divertissement et le commerce, et Allah est Le meilleur des pourvoyeurs. " (S62,V11)
A ce sujet, Sidi Cheikh Ahmed Tidjani t a dit : " Le disciple ne doit pas parler (lors de la récitation des oraisons) s'il sait que des gestes expressifs suffisent. En revanche, dans le cas d'une réponse destinée aux parents (père ou mère) ou de l'épouse à son époux la parole n'annule pas le wird (Oraisons) même si elle se prolonge. "
2- Les deux conditions surérogatoires :
Condition N°22
Visualiser l'image du guide face à soi au début du dikhr jusqu'à la fin.
Commentaires : (D'après " EL FATH EL RABBANI) Parmi les conditions complémentaires et non-obligatoires figurent la visualisation intérieure de l'image du guide Sidi Ahmed Tidjani t, ou mieux celle du Prophète r, face à soi du début du dikhr jusqu'à la fin. Cette situation implique de notre part, une conduite imprégnée d'humilité et de bien-séance à l'égard d'Allah Le très-haut, de Son Prophète r et de Sidi Ahmed Tidjani t.
Condition N°23
Essayer de saisir le sens de ce que l'on récite, ou à défaut, distinguer les sons de la récitation.
Commentaires : Il est important de faire l'effort de visualiser intérieurement l'image du guide tout en prêtant attention au sens du Dikhr. Cependant, si cette tâche se révèle difficile à atteindre pour le disciple, il doit visualiser intérieurement l'image du Cheikh t au début de la récitation des oraisons, puis il fait attention à la signification de ce qu'il récite en gardant à l'esprit l'image du Guide tant que possible. A défaut, la visualisation initiale suffit.
Classification des conditions d'adhésion à l'ordre Tidjani : ( D'après le livre " SILAH EL TIDJANIYIN ")
Conditions du maintien du disciple dans la voie Tidjani
Les conditions du maintien du disciple dans la voie Tidjani sont trois :
1-S'abstenir de visiter les saints morts ou vivants dans l'intention de l'attachement et du profit spirituel excepté les saints Tidjanis, les Compagnons du Prophète Mohammed r et les prophètes en général. 2-Interdiction d'associer les oraisons propres à l'ordre Tidjani à ceux des autres ordres. 3-L'accomplissement des oraisons Tidjani jusqu'à la mort.
En conséquence, celui qui délaisse une de ces trois conditions, il est désaffilié de la voie Tidjani. Il devra donc se repentir et demander à nouveau à être affilié à l'ordre. Sidi Ahmed Tidjani t a dit : " Trois choses nous détachent du disciple : le fait d'avoir d'autre wird que le notre, la visite des saints et le délaissement des oraisons. "
Les conditions de validité des oraisons

Les conditions de validité sont aux nombres de cinq :1-L'intention.2-La purification légale3- La propreté de l'habit, du corps et du lieu.4- Cacher ses parties intimes.5-S'abstenir de parler lors de la récitation des oraisons sauf en cas d'exceptions prévues (Cheikh, parents, nécessités).
En conséquence, celui qui ne respecte pas une de ces conditions doit refaire son wird sans avoir besoin de Tadjdid (renouvellement de l'affiliation spirituelle).